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Didi Rocks family diary

11 octobre 2012

Mon collègue

Mon collègue est plus jeune que moi et a découvert la paternité depuis peu – 6 mois pour être précis.
Mon collègue me soutient que son fils a fait ses nuits à 3 semaines, et qu’il n’a jamais été malade.
Mon collègue est arrivé paniqué ce matin, car son fils a eu « presque 39 de fièvre, tu te rends compte » ! hier,  et qu’il s’est réveillé à 22 h 30 en pleurant, « chose qui ne lui était jamais arrivée ».
Mon collègue a donc appelé SOS médecins …et le médecin a conclu à une rhinopharyngite.
Mon collègue me fait bien rire.
Mon collègue va passer un bon hiver… !

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7 octobre 2012

Le mobile de Prague

A Prague, où nous avons il y a peu  assisté à un mariage, après 3 jours de fête il fut temps de penser aux éternels «  souvenirs ».


Dans cette ville, rien n’est cher : ni l’alcool, ni les sorties, ni les taxis pour revenir alcoolisé desdites sorties…pas d’inquiétude à priori, donc. Or la surprise fut de taille lorsque nous découvrîmes qu’hormis les horreurs taïwanaises à bas prix communément aperçues partout, un ou deux enseignes seulement monopolisent le circuit du « vrai » souvenir typique de Prague ; et profitent bien de ce monopole pour pratiquer des prix prohibitifs. Voilà comment ma recherche de l’ »authentique » m’amena  à payer plus de 30 euros, soit une fortune  locale une fois convertis en nombre de pintes, pour 3 petits personnages en bois peint, munis chacun d’une ficelle.

 

Mobile Prague


Comme tout souvenir pas vraiment utile et nécessitant un effort ou une transformation avant d’être utilisé, ils restèrent un certain temps posés négligemment quelque part dans la chambre des enfants, sagement emballés dans leur petit sachet en plastique.


Puis, Stan en ayant sorti un de son sachet, un joli poisson vert et bleu, je me dis qu’il était temps de les mettre à leur juste place avant qu’ils ne soient par trop maltraités pour voir un jour le monde d’en haut…


Commença alors un parcours du combattant contre la pesanteur, contre le béton du plafond, contre la patafix qui colle pas, les punaises qui me tombent dans les yeux…en équilibre sur la table à langer, il me fallut un temps incommensurable pour trouver un système de fixation, évaluer  la bonne hauteur, et attendre qu’ils aient fini de tourbillonner comme des courges pour donner  la bonne orientation afin que ça fasse « joli »…j’ai plié une dizaine de punaises, donné des coups de marteau inutiles, et le poisson vert est tombé deux fois alors que je pensais en avoir fini avec lui.


Mais finalement, même s’il m’a coûté le prix de deux restos, que j’ai failli perdre un œil et que son côté « typique » -sisi,  le bois peint- ne saute pas aux yeux, quelle classe d’avoir chez soi …un mobile de Prague !

26 septembre 2012

La citation du jour de Stanislas

Stanislas, un peu jaloux de sa sœur en ce moment :

 

- Parfois, j’aime pas Camille.

- Ah bon, et pourquoi ?

- Parce que…parce que et ben ça fait trop d’enfants...

 

C’est sûr…et j’imagine bien lequel est de trop dans son esprit !

6 septembre 2012

Brèves de square

 S’il est bien un moment auquel aucun jeune parent parisien ou proche banlieusard ne peut échapper, c’est celui de la sempiternelle « promenade au square » .


En effet, ceux- dont je fais partie- qui s’entassent dans des appartements, ont régulièrement cette superbe occasion d’amener leur marmaille se détendre un peu les jambes, et profiter par là même de la chaleur et de la convivialité propres aux délicieux citadins stressés de la région parisienne.
Dans le square que je fréquente, les enfants sont fréquemment habillés à la dernière mode :  vêtements de marque et autres baskets clignotantes sont de mise, et le parent accompagnateur, en général seul et ravi d’avoir écopé de cette corvée, est invariablement rivé à son  smartphone.


S’il m’ arrive d’aller récupérer un enfant en difficulté et sur le point de chuter d’un tobbogan, le père arrive rapidement et sans m’ adresser un regard ni un merci, récupère son troll comme si j’allais le lui voler.
Récemment, j’ai vu aussi un père-tapoteur de sms récupérer autoritairement le ballon que sa fille avait  prêté à Stan afin qu’ils jouent tous les deux. Elle est restée seule avec son ballon et un air de mortel ennui, pendant que lui retournait à son téléphone…


Mais heureusement, il y a un endroit où convivialité et partage sont souvent de mise : c’est le terrain de basket. Il est toujours bondé, et des dizaines de ballons rebondissent en tous sens. Invariablement, du haut de son mètre à peine, Stan déboule  en courant au milieu des rebonds et arrive à se faire prêter des ballons, trouver des grands  pour jouer avec lui et lui faire mettre des paniers !

La dernière fois, c’était un grand blond musclé ; et  juste après le père-tapoteur qui  ne ressemblait  à rien, j’avoue que j’ai eu en le remerciant d’un lointain geste de la main une fugace envie de me mettre au basket… En tous cas, vive l’esprit sportif !

24 août 2012

Moment de réflexion

Hier sur le chemin de la piscine, Stan interrompt un moment sa logohrrée verbale. Quelques minutes de silence, puis :

 

- Maman ?

- Oui ?

- Moi je réfléchis.

- ?...aah....très bien !

 

après une hésitation :

- et euh... tu réfléchis à quoi ?

- à un ver de terre...

WMoment de Reflexion2

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17 août 2012

Desperate Housewife

En théorie, j’ai tout d’une « desperate housewife ».
J’habite un quartier résidentiel de banlieue ; mon homme travaille, et je suis à la maison à m’occuper de mon petit intérieur. Mais la comparaison tourne vite à la plaisanterie dès qu'on y regarde de plus près.
Je vis à 4 dans 65m² … alors qu’elles habitent une maison de 12 000 m².
Je suis vêtue à la mode de « la première fringue que j’ai trouvée »,  et privilégie baskets et talons plats afin de déjouer les nombreux pièges urbains, à commencer par les sournois et imprévisibles bateaux des trottoirs dont l’inclinaison se révèle parfois fatale, surtout avec un char d’assaut – euh pardon une poussette. Elles, en revanche, ont un brushing impeccable à toute heure de la journée, portent des robes de créateurs, et des talons de 12 même pour courir dans les magasins.
Je m’efforce de re-rentrer dans mes jeans « d’avant » - allez, un petit effort pour fermer le bouton…pff…alors qu’elles arborent  une taille de guêpe  toute l’année, malgré leur âge, leurs grossesses, et leurs coups de blues – le chocolat n’est-il jamais parvenu jusqu’à Wisteria Lane ?
Je connais à peine mes voisins et notre interaction se limite à des « bonjour », « bonsoir » d’une neutralité affligeante ; lorsque nous nous croisons dans l’ascenseur, nous n’avons rien à nous dire et regardons ailleurs… alors que leur vie est remplie d’intrigues de voisinage : espionnage, meurtres, tromperies et autres joyeuses cancaneries…
Elles ne passent jamais de temps aux tâches ménagères et leur vie est bien plus intéressante que la mienne… « alors, t’as fait quoi aujourd’hui » ? « Ben, j’ai donné 6 biberons, changé des couches, donné un bain, étendu une machine, vidé le lave-vaisselle…et puis j’ai aussi trouvé le temps de me doucher et de déjeuner, incroyable! »
Mais, même si elles sont plus belles, plus riches, plus parfaites, même si c’est le bazar chez moi et que je ne suis pas toujours au top vestimentaire … pour moi, c’est la saison 1, et je l’aime bien ma vie de desperate housewife avec mon troll de 4 mois !

WDesperate Housewife

10 août 2012

Jalousie

La citation du jour revient à Stanislas, dans un mélange de candeur et de spontanéité :

"Maman...Camille, elle va rester ?"

WJalousie

Quoi de plus logique finalement de son point de vue, que de s'enquérir de la pérennité du séjour parmi nous de ce petit troll informe qui, arrivé un beau jour sans crier gare, et ayant beau porter haut la couche et le biberon tout comme lui, n'en reste pas moins un avorton inintéressant, incapable de jouer au ballon ou au tennis, ni à Tchoupi, de dessiner ou peindre, même pas capable de parler ni de courir...et qui recueille pourtant, pour une mystérieuse raison, une part d'attention parentale démesurée...!!


 

31 juillet 2012

L'illumination du jour

Stan, d'un air consterné :

"Mais...les serpents ils peuvent pas mettre de pantalon...parce qu'ils ont qu'une jambe !"

Eh oui, lorsqu'on avance dans la vie, certaines prises de conscience sont redoutables...!

30 juin 2012

Amour Parental

 

Blog1

 

S’il y a un moment de leur vie que les jeunes parents voient se transformer pour longtemps ; c’est bien celui du réveil,  et ce moment de transition tranquille et progressive de « ceux qui ne sont pas du matin » - c’est-à-dire 90 % des jeunes actifs -  entre le sommeil bienheureux et l’état de veille opérationnelle.


Adieu café siroté tranquillement en échangeant des banalités bienveillantes avec son conjoint, ou en prenant connaissance des nouvelles du monde dans un calme religieux ; adieu grasses matinées du week-end, un œil embrumé sur le réveil – « quoi, déjà midi ? On va être en retard pour le brunch ! »
A l’état de parent, un lever à 8 h 30 fait déjà figure de record ! Impensable pour les célibataires que nous étions, et qui, l’œil torve et la bouche pâteuse, se réveillaient à midi en pensant « je me reposerai quand j’aurai une famille et des gosses »…quelle erreur !


Car l’enfant, lui, ne fait JAMAIS de grasse matinée, son horloge interne sonne TOUS les matins, y compris le week-end, et beaucoup trop tôt à notre goût de parent fatigué…l’enfant, lui, est TOUJOURS en forme le matin ;  il accueille plus souvent ses parents par des cris revendicateurs que par de doux gazouillis, et il n’est pas rare qu’il ait profité de la nuit pour décharger son auguste fardeau dans une couche débordante et odorante…quel bonheur d’avoir les deux mains dans le caca avant d’avoir même pu approcher sa tasse de café !


Alors, moi je dis que l’amour parental se mesure aussi et surtout à ce moment précis où, à 6 h 54 h le dimanche matin après une soirée arrosée, et alors que votre enfant vous abreuve de ses « Mamannnn, Mamaaaaaaannnn, Mamââââânnnnnn…. » insistants, au lieu du « p***gnarf grrrr;foutlapaix;vm :paofejioqpfanc)iahef !!!!! » qui ne demande qu’à sortir, on s’entend au contraire répondre d’une voix douce et aimante : « Ouiiiiiiii, mon amouûûr » ?

1 juin 2012

Pique nique

C’est  l’été, et la saison des pique-niques recommence. Ce week-end, pique-nique au Parc de Saint Cloud avec les cousins de Pornic, pique-nique au parc du Château avec des amis et leurs enfants. A chaque fois, des enfants proches que Stan ne voit pas très souvent, mais qu’il apprécie, ou qui ont à peu près son âge.

Et un phénomène étrange se produit : au lieu de jouer avec eux, il  s’en va faire le tour des familles environnantes  pour se faire des copains. Alors que les autres enfants restent dans notre périmètre, lui navigue de famille d’adoption en famille d’adoption, certes souvent d’une manière intéressée – il est probable que la famille ciblée possède un ballon, un vélo muni d’un gyrophare ou autre hélicoptère télécommandé-, mais il est capable de rester plusieurs heures sans se soucier de notre présence, et nous finissons toujours par aller le chercher dans sa nouvelle fratrie en arborant un sourire penaud à l’approche de la famille « concurrente » (mais qu’est-ce qu’ils ont de plus que nous, à la fin ?!).

Cette hyper-sociabilité possède quelques avantages : oublié le ballon en partant au square ? pas de problème, il suffit de se faire un copain qui en a un ! Et en général, ça ne prend pas plus de 5 minutes.

 

« Qui vit en paix avec soi-même, est chez soi n’importe où », dit le proverbe.

Parfois, je me félicite de mon rôle de mère bien rempli, puisque son enfant ne craint pas l’extérieur et se sent suffisamment solide pour se détacher de sa famille….mais d’un autre côté, je me dis aussi  que c’est quand-même bien marqué, et qu’il ne faudrait pas que je m’étonne qu’il ne vienne jamais me voir dans ma maison de retraite !

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